vendredi 29 novembre 2013
« Ce n’est pas parce que les êtres sont différents de vous que vous avez le droit de les malmener ou de les ignorer. Vous ferez mieux de chercher à les comprendre. Ainsi une bonne habitude s’installera en vous, qui, par la suite, vous protégera de bien des dangers. Certains dans la société se sentent si grands ! Ils pensent qu’ils n’ont pas à faire d’efforts pour de petites fourmis. Mais peut-être un jour vont-ils se trouver, comme dans les contes, dans la situation de devoir trier en quelques heures des milliers de grains de blé, d’orge ou de riz, et à ce moment-là ils seront bien contents que ces « fourmis » viennent à leur aide. Ou bien ils seront solidement ligotés, et une petite souris se mettra à ronger la corde pour les délivrer.
Vous direz : « Mais ce sont là des fables, des contes pour enfants ! » Si vous voulez… Ces souris, ces fourmis, représentent les personnes que vous côtoyez et que vous avez un peu tendance à mépriser. Qui sait ? Ces personnes à qui vous aurez su donner quelques marques de considération parce qu’elles le méritaient, c’est peut-être elles qui viendront un jour vous sauver ? »
Omraam Mikhaël Aïvanhov